The Canadian Society of Breast Imaging Statement in Response to the Canadian Task Force on Preventive Health Care guidelines for Breast Cancer Screening

The Canadian Society of Breast Imaging (CSBI) does not support The Canadian Task Force on Preventive Health Care (CTFPHC) guidelines for breast cancer screening in average and moderately increased risk women* released on May 30, 2024.

The CTFPHC released their guidelines around the age of systematic screening in women at average and moderately increased risk. Much to the dismay of the vast majority of breast screening experts, provincial and national organizations such as the CSBI and patient advisors, the CTFPHC recommends against screening for average risk eligible women in their 40s. 

This recommendation conflicts with the recommendations from international organizations such as the US Preventive Services Task Force, the European Commission on Cancer Screening, American College of Radiology, and Society of Breast Imaging and national organizations including Canadian Cancer Society, Canadian Association of Radiologists and Canadian Society of Breast Imaging.

  1. Annual screening from ages 40-49 has been shown to save the most lives.
    1. An additional 3/1000 lives are saved by including this age group in annual screening https://www.mdpi.com/1718-7729/30/11/686
    2. Incidence of breast cancer in women under 50 has been increasing since the 1980s https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/08465371241246422
    3. Breast cancer in non-white women peaks in their 40s and screening which starts at age 50 ignores the earlier age of disease in racialized women, delaying diagnosis https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29516087/
  1. Earlier detection and diagnosis saves lives
    1. Screening programs which include women ages 40-49 have a significantly higher survival rate at the 10-year mark, and reduced mortality, compared to those that only include women in their 50s and above. https://doi.org/10.1200/JCO.23.00348
    2. In regions that do not include women aged 40-49 in their screening program, these women have a significantly higher occurrence of stage 2, 3 and 4 disease (metastatic disease). https://www.mdpi.com/1718-7729/29/8/444
    1. Earlier detection and diagnosis saves the healthcare system money
      1. Costs for breast cancer treatments have dramatically increased in the past 10 years and rise exponentially with stage.https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10527628/
      2. Preliminary data shows screening women annually for breast cancer starting at age 40 would save the Canadian Health Care system ~$459.6M per year ,translating to $1880 per woman screened. https://cslide.ctimeetingtech.com/breast24hybrid/attendee/confcal_1/presentation  (Presentation 174P ESMO Breast Cancer Annual Congress, Berlin, Germany May 15-17, 2024 publication in progress) 
    1. The Task Force equates the impact of a life saved as being quantitatively equal to the perceived harm of an abnormal screening recall or a potentially overdiagnosed cancer. The impact of the harm of a delayed diagnosis of breast cancer is much greater than that of an abnormal recall or a potentially overdiagnosed cancer. Collaborative modeling to compare different breast cancer screening strategies demonstrate 80.7 Quality-Adjusted Life-Years (QALYs) with biennial screening in ages 50-74 versus 97.5 in the age group 40-74 which increased to 104.2 and to 125.0 QALY’s when screened annually.   https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2818285

    CSBI continues to strongly encourage all eligible women* aged 40-49 to undergo screening mammography every year, aged 50 to 74 to undergo screening mammography every one to two years and women over the age of 74 to have screening mammography at one to two-year intervals if they are in good health with life expectancy of ~7 or more years.

    The CTFPHC recognizes that women with dense breasts are at moderately increased risk. Dense breast tissue is an independent risk factor for the development of breast cancer and decreases the likelihood of breast cancer being detected on screening mammography. CSBI recommends that supplemental screening with breast MRI or breast ultrasound may be considered for patients with dense breast tissue (ACR C & D density categories).

    CSBI is committed to supporting evidence-based breast cancer screening in eligible people aged 40 and above and will continue to update its recommendations as the knowledge evolves.

    *Cisgendered women, eligible transwomen, transgender men and nonbinary or other individuals assigned female at birth (who did not have bilateral mastectomy)


    Déclaration de la Société canadienne de l’imagerie mammaire en réponse aux lignes directrices du Groupe de travail canadien sur les soins de santé préventifs pour le dépistage du cancer du sein

    La Société canadienne de l’imagerie mammaire (SCIM) ne soutient pas les lignes directrices du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (CTFPHC) sur le dépistage du cancer du sein chez les personnes présentant un risque moyen ou modérément accru, publiées le 30 mai 2024.

    Le CTFPHC a publié ses lignes directrices sur l’âge du dépistage systématique chez les personnes présentant un risque moyen ou modérément accru. Au grand dam de la grande majorité des experts en dépistage du cancer du sein, des organisations provinciales et nationales telles que la SCIM et des conseillers des patientes, le CTFPHC recommande de ne pas effectuer de dépistage chez les personnes éligibles à un risque moyen dans la quarantaine.

    Cette recommandation est en contradiction avec les recommandations des organisations internationales, incluant le Groupe d’étude américain sur les soins de santé préventifs, de la Commission européenne sur le dépistage du cancer, de l’American College of Radiology et Society of Breast Imaging ainsi que des organisations nationales, notamment l’Association Canadienne des radiologistes, la Société canadienne du cancer, et la SCIM.

    1. Il a été démontré que le dépistage annuel entre 40 et 49 ans permet de sauver le plus grand nombre de vies.

    a. L’inclusion de ce groupe d’âge dans le dépistage annuel permet de sauver 3/1000 vies supplémentaires.
    https://www.mdpi.com/1718-7729/30/11/686

    b. L’incidence du cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans augmente depuis les années 1980s.
    https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/08465371241246422

    c. Le cancer du sein chez les femmes non blanches atteint son apogée dans la quarantaine et le dépistage qui commence à l’âge
    de 50 ans ne tient pas compte de l’âge plus précoce de la maladie chez les femmes racialisées, ce qui retarde le diagnostic.
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29516087/

    1.  Une détection et un diagnostic plus précoces permettent de sauver des vies

    a. Les programmes de dépistage qui incluent les femmes âgées de 40 à 49 ans ont un taux de survie significativement plus élevé à
    10 ans, et une mortalité réduite, par rapport à ceux qui n’incluent que les femmes âgées de 50 ans et plus.
    https://doi.org/10.1200/JCO.23.00348

    b. Dans les régions qui n’incluent pas les femmes âgées de 40 à 49 ans dans leur programme de dépistage, ces femmes ont un
    taux significativement plus élevé de maladie de stade 2, 3 et 4 (maladie métastatique). https://www.mdpi.com/1718-
    7729/29/8/444

    1.  Une détection et un diagnostic plus précoces permettent au système de santé d’économiser de l’argent.

    a. Les coûts des traitements du cancer du sein ont augmenté de façon spectaculaire au cours des dix dernières années et
    augmentent de façon exponentielle en fonction du stade de la maladie.
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10527628/ 

    b. Des données préliminaires montrent que le dépistage annuel du cancer du sein chez les femmes à partir de 40 ans permettrait
    au système de santé canadien d’économiser 459,6 millions de dollars par an, soit 1880 dollars par femme dépistée.
    https://cslide.ctimeetingtech.com/breast24hybrid/attendee/confcal_1/presentation (Présentation 174P ESMO Breast Cancer
    Annual Congress, Berlin, Allemagne 15-17 mai 2024 publication en cours)

    1. Le CTFPHC considère que l’impact d’une vie sauvée est quantitativement égal au préjudice perçu d’un rappel de dépistage anormal ou d’un cancer potentiellement surdiagnostiqué. L’impact du préjudice d’un diagnostic tardif du cancer du sein est beaucoup plus important que celui d’un rappel anormal ou d’un cancer potentiellement surdiagnostiqué. L’étude ‘Collaborative Modeling to Compare Different Breast Cancer Screening Strategies’ (Modélisation collaborative pour comparer différentes stratégies de dépistage du cancer du sein) montre que 80,7 années de vie corrigées de la qualité (QALY) avec un dépistage bisannuel dans la tranche d’âge 50-74 ans contre 97,5 dans la tranche d’âge 40-74 ans passent respectivement à 104,2 et 125,0 QALY lors d’un dépistage annuel. https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2818285

    La SCIM continue d’encourager fortement toutes les personnes éligibles âgées de 40 à 49 ans à subir une mammographie de dépistage chaque année, les personnes âgées de 50 à 74 ans à subir une mammographie de dépistage tous les ans ou tous les deux ans et les femmes âgées de plus de 74 ans à subir une mammographie de dépistage tous les ans ou tous les deux ans, tant qu’elles sont en bonne santé et que leur espérance de vie est d’environ 7 ans ou plus.

    Le CTFPHC reconnaît que les femmes ayant des seins denses courent un risque modérément accru. Le tissu mammaire dense est un facteur de risque indépendant pour le développement du cancer du sein et diminue la probabilité de détection du cancer du sein lors de la mammographie de dépistage. La SCIM recommande d’envisager un dépistage supplémentaire par IRM ou échographie mammaire pour les patientes présentant un tissu mammaire dense (catégories de densité C et D de l’ACR).

    La SCIM s’engage à soutenir le dépistage du cancer du sein fondé sur des données probantes chez les personnes éligibles âgées de 40 ans et plus et continuera à mettre à jour ses recommandations au fur et à mesure de l’évolution des connaissances.

    *Femmes cisgenres, trans-femmes admissibles, hommes transgenres et personnes non binaires ou autres personnes assignées femme à la naissance (qui n’ont pas subi de mastectomie bilatérale)

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